AMSTERDAM
Quand il n'y a rien à faire dans une ville, mieux vaut ne pas s'y attarder. Les quartiers de putains, les filles derrières les vitrines, les bars, les coffee shop, les bicyclettes, les canaux... c'est bien beau tout ça mais il pleut. Et puis on sait tous comment ça finit. Bref je jette un oeil histoire de laisser une trace dans ma mémoire puis je deguerpi et en vitesse.
Mon réveil est programmé à 8h. J'ne vais pas rater mon bus. J'me suis réveillé à 6h. Dans le lit du dessous, un voisin de chambré s'amusait à faire du bruit avec son lit la nuit. Quel déconneur. Je n'ai pas dormi.
Je m'enfonce dans le métro, calme d'un pas décidé. À cause de l'habitude. Des annonces vocaux et écrites surgissent. J'ne parle pas allemand ou chinois, peu importe. J'achète quand même un ticket. Métro "out of service". Je pleure le ticket. 3.50€. J'vais rater mon bus. Fin de chantier. Fin du monde.
J'm'en vais lever le pouce puisque c'est comme çà. On s’arrête. Je cours. Un afghan. J'avise. Pas de barbe. Je n'avise pas. Discussion autour du prix des choses. "L'Afghanistan c'est plus dangereux aujourd'hui qu'il y a 10 ans". Vous êtes bien aimable monsieur le musulman. J'monte dans le bus. J'ai changé de pays. Fin de journée.
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