DESERT
Il faisait très chaud. « C’est le désert » qu’ils disent. La chaleur, c’est normal sinon ce n’est pas le désert. Tu l’acceptes. Eux ne se plaignent pas contrairement aux Hommes des villes, comme si seul le désert pouvait subir la chaleur.
Les Hommes du désert sont simples et modestes. Ils acceptent leur sort, naître et mourir là sans broncher, comme les chameaux. Ne pas avoir connu l’école, le train, le frais, le boucan de la ville, tel est leur destin. Après tout, il faut bien s’occuper du désert, qui d’autres le feraient.
J'aime la chaleur du désert.
La nuit, le silence est roi, tu penses, pas d’aboiements, de klaxons ou de moteurs alors tout bruit sorti ou non de notre imagination prend une importance considérable. Un serpent, un scorpion, un moustique, un dingo, un fantôme, une horde de pakistanais armés ayant traversé la frontière désertique pour venir nous piller, non rien de tout ça, juste le vent qui s’abat sur le sable. Il y avait bien le bruit des chiens et des chameaux parfois, eux aussi ne trouvaient pas sommeil.
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